‘‘En 1960, parallèlement à des expériences avec la lumière et des mobiles, je fis une série de dessins de reliefs. A la même époque, je réalisai quelques-uns de ces reliefs. Parfois les gouaches en blanc, noir et gris que j’avais faites l’année précédente me servaient de référence. Je reprenais le principe des progressions, mais appliqué cette fois à des variations de niveaux ou bien à un même élément (plan incliné) avec quatre positions distribuées alternativement sur la surface. Dans d’autres cas, la somme des éléments qui variaient progressivement créait une surface modulée. Ces reliefs furent d’abord réalisés en carton et en bois. La lumière jouait librement sur eux et éclairait différemment selon les niveaux ou les angles. Avec ces reliefs j’expérimentais l’implication d’éléments variables extérieurs à l’objet, tels que les incidences de la lumière ou la multiplication des points de vue rendue possible par le déplacement du spectateur.’’
Julio Le Parc
- Julio Le Parc, Perrotin, 2017