Cette colonne en bronze fait partie d'une série de colonnes composées de vinyles moulés par compression que l'artiste a initié en 2006. L'inspiration lui est venue après avoir découvert ces vinyles par hasard sur un marché aux puces à Berlin en 2003. Par la répétition de formes modulaires et leur possibilité d'expansion infinie, l'œuvre fait clairement écho aux "Colonnes sans fin" de Constantin Brâncuși, créées près d’un siècle auparavant. Dans ses colonnes, Hildebrandt utilise le même principe de répétition, en le reliant aux matériaux d'enregistrements analogiques qui constituent la toile de fond de son travail. Formellement inspiré par le Minimalisme et l’Expressionnisme abstrait, le travail d'Hildebrandt s'appuie sur un large éventail d'influences littéraires, cinématographiques, musicales et architecturales pour évoquer des souvenirs collectifs et personnels. Hildebrandt reprend ce principe répétitif, qu’il associe aux supports d’enregistrement analogiques, véritable fil rouge de son travail. Esthétiquement influencé par le Minimalisme et l’Expressionnisme abstrait, Hildebrandt puise également dans un large éventail de références littéraires, cinématographiques, musicales et architecturales pour évoquer des souvenirs à la fois collectifs et personnels. L'artiste travaille essentiellement avec des supports sonores analogiques. À la fin des années 1990, il commence à intégrer des cassettes audios dans ses peintures, avant de se tourner vers les cassettes VHS et les disques vinyles dans les années 2000. Ce choix reflète son profond attachement à la musique, qui joue un rôle central dans sa démarche artistique. Pourtant, ses œuvres restent silencieuses : le son et les paroles y sont enfouis dans la matière même, suggérés uniquement par des titres qui n’en dévoilent qu’une part de vérité.