L’Homme qui marche, 2023 perpétue un travail que l’artiste dévelope depuis plusieurs années sur le pas égyptien dans sa série de sculptures astronautes. L’artiste fait aussi référence ici à l’expression bien connue « c’est un petit pas pour l’homme mais un bond de géant pour l’humanité ». Ce marcheur ne touche pas le sol et lévite à quelle centimètres de son socle, effleurant de son pied les cristaux : cherche-t-il quelque chose de matériel ou est-il emporté par le rêve?
L'œuvre conserve les marques des empreintes digitales et d'autres gestes fantomatiques du processus physique de fabrication et de moulage. Cette décision de laisser les marques sur les sculptures souligne, de manière subtile et élégante, comment, même dans un monde imprégné de numérique, le toucher humain reste l'un des marqueurs les plus magiques de la transformation dans le domaine de la sculpture.