Hitler représente de façon si réelle la cruauté et la malignité qu’il nous est parfois même douloureux de prononcer son nom.
Le titre de cette oeuvre est basé sur cette réalité à laquelle l’artiste ajoute un geste moral ambiguë.
Le dictateur est représenté à genoux dans l’acte de prière pour demander pardon (sans doute à Dieu lui-même?).
Les dimensions de la figure sont volontairement réduites, comme les autres oeuvres qui représentent des icônes stoïques ou artistiques.
La grâce est-elle accordée dans le cas d’une icône du mal? Cattelan cherche à provoquer des réactions d’indignation à travers les sentiments du public lorsque celui-ci se retrouve face à cette question et à cette oeuvre.