Jesper Just présente à l’occasion de son exposition personnelle au Palais de Tokyo une nouvelle installation, composée de plusieurs vidéos, de musique et d’une intervention spatiale.
Dans le travail filmique de Jesper Just, les images, d’une qualité exceptionnelle, associées au son et à la musique, qui occupent une place déterminante, traduisent des questions liées aux sentiments et aux relations humaines, au désir, au genre, à l’identité, mais aussi à l’espace et à la société. L’énigme vient perturber la narration et la tension créée laisse émerger la poésie. Jesper Just ne livre pas d’issue narrative, mais laisse le spectateur avec ses interrogations et ses émotions.
L’installation conçue pour la Galerie basse du Palais de Tokyo sera composée d’une installation audiovisuelle et d’une vaste intervention spatiale qui transformera l’espace préexistant et le parcours du visiteur. Les vidéos, œuvres indépendantes et interconnectées, explorent l’idée de la métropole comme une entité possédant un corps, point de départ à l’exploration des concepts de capacitisme et d’invalidité, et à la remise en question des limites de l’individualité. Les vidéos suivront deux personnages aux apparences physiques contrastées, mais liés par la présence et la manipulation du son.
Commissaire : Katell Jaffrès